Bref de ne plus savoir où j’étais ne me conférait aucune dignité. Et quand le silence a accompagné mon entrée dans le bar j’ai compris qu’une fois de plus j’étais l’étranger celui que pour rien au monde l’on n’eut désiré.

Et pourtant j’avais un peu d’argent je pouvais payer mon boire et mon manger voire mes extrapolations sexuelles si besoin était mais je sentais le vent j’avais flétri les poussières de mai et survolé les décombres quand elles commençaient à s’enfoncer.
Je devais porter cela sur mon front écrire des lignes menaçantes et mon nez ressemblait à ces calames qui plongeaient le texte dans des sanguinités féroces. J’étais un égaré qui avait choisi d’échouer là.