Mélissa a le goût subtil de la vanille et de la réglisse. Amère en sucré douce en acide. Je veux parler de ses dents, de ses lèvres de ses opiniâtretés. De ses élancements balancements minaudés en séduction quand de ses yeux pointent les aspérités, désillusions du rire.
De l’aube à l’aube en tanière assombrie elle m’a appris les rites sacrés des anciens défaillants.
La piscine où l’eau se colore de ses rêves. La forêt où les glapissements furent violents. L’ombre d’un geste sur le velours de la cuisse.
Pain