Cette femme noire de tissu qui vendait le safran

ces soldats à peine masqués et l’immersion d’un futur peu brillant

ce pégase de diesel et ces virages de l’Épire

j’ai vu soudainement
ce camion devenu immense
ce renversement de la vie
au simple parcours d’une erreur

j’ai compris le définitivement aboli dans ces insanités sonores et encore et encore et ce drapeau absurde sur la mort

ce sable chapelure cette chape maladive l’odeur des cierges est écœurante  quand elle soudoie les pitres carnassiers.